COP27: In the Name of Climate Justice

Press Release of Swiss Youth for Climate(French and German Version below)

Zurich, 25.10.2022. Swiss Youth for Climate will travel to the COP27 climate conference in Sharm el Sheikh with a delegation of 8 young people. As representatives of Swiss civil society, they will urge international decision-makers to act and call for the rapid implementation of ambitious climate protection measures.

The latest IPCC report has underlined it once again: Current climate policies, including those of Switzerland, are far from adequate. Since COP26, only 21 out of 197 countries have submitted new measures with which they intend to achieve the 1.5 °C target. "Switzerland's current climate policy is leading us to a world with 3°C warming by 2100 and the dramatic societal impacts that entails. It is important to know that Switzerland is warming on average twice as fast as the rest of the world. The consequences of warming will hit us all the harder." says Alexis Balimann, member of the board of Swiss Youth for Climate.

Climate change is both a cause and a consequence of global inequalities. Per capita greenhouse gas emissions are unequally distributed between developed and developing countries, and the latter, which are most affected by disasters, usually do not have the means to adapt to new realities when it comes to, for example, the frequency of extreme weather events. This year's COP must therefore be the conference where aid from rich countries, such as Switzerland, to less financially strong countries is concretised. Therefore, SYFC expects Switzerland to show a significant commitment during COP27 to redirect international investment flows to the most affected regions of the world, in addition to an ambitious national climate policy.

Swiss climate policy must move forward as quickly as possible!

Today, the CO2 law is not enough to limit warming to 1.5 degrees. The climate framework law that would emerge from the indirect counter-proposal to the Glacier Initiative is crucial for meeting the climate targets and would free Switzerland from the current political deadlock. Moreover, under Art. 6 of the Paris Agreement (Carbon Markets), Switzerland uses excessive CO2 offsets abroad through several bilateral agreements to offset its own emissions instead of driving reductions at home. It is time for Switzerland to provide emission reduction measures and financial resources that are commensurate with the current climate urgency.

Switzerlands Responibility when it comes to Climate Finance

At COP26, Scotland was the first country to release funds under the Loss & Damage mechanisms (financial support for countries that have contributed least to the climate crisis but suffer the greatest impacts). Denmark was the first and only country to follow suit this year. Switzerland must live up to its responsibility and follow this path. As far as climate adaptation is concerned, the 100 billion for developing countries, which was not reached at COP26, remains a priority. Even if this sum is raised, it is not enough even today to compensate for all climate-related damage.

According to a recent study by SwissRe, the CHF 270,000 billion invested to achieve the 2050 goals is far from sufficient. Ludwig Luz, Co-President of Swiss Youth for Climate, explains: "Switzerland is a financial centre with global influence and a major impact on the climate. A massive redirection of financial flows to low-carbon sectors and activities as well as to developing countries is imperative. Both the federal government and private actors are responsible for this".

Our country has all the competences, technologies and financial resources to lead the fight against global warming and to assume its responsibilities towards developing countries. "From now on, Switzerland must be ambitious in its commitment to technology transfer in addition to investment in the negotiations, and we expect the private sector to actively participate in this transition," says Miklós Veszpremi, international conference coordinator at Swiss Youth for Climate.

 

COP27: Une COP qui doit être placée sous le signe de la justice climatique

Lausanne, 25.10.2022. Swiss Youth for Climate participera à la conférence COP27 à Sharm el Sheikh avec une délégation de 8 jeunes représentant la société civile suisse, pour pousser les décideur.euse.s suisses et internationaux.ales à l’action et demander que des mesures climatiques ambitieuses soient rapidement mises en place.

Le dernier rapport du GIEC 2022 l’a encore une fois souligné, les politiques climatiques actuelles, y compris celles de la Suisse, sont largement insuffisantes. Depuis la COP26, seulement 21 des 197 pays ayant signé le Glasgow Climate Pact ont soumis des nouveaux objectifs "NDC" (accronyme de "Nationally Determined Contributions", ce sont les mesures nationales pour atteindre collectivement l’objectif de 1,5 degré fixé à Paris). En d’autres termes, seule une poignée de pays ont des politiques adaptées à la situation actuelle.  "Les États, dont la Suisse, doivent impérativement se montrer plus ambitieux, car les politiques actuelles nous mènent vers un monde à +3°C d’ici 2100 avec des répercutions sociétales dramatiques. Il faut savoir que la Suisse se réchauffe en moyenne deux fois plus vite que la moyenne du reste du monde,  il va donc  rapidement falloir en  affronter les conséquences et faire preuve de résilience" précise Léna Rossignol, vice-présidente de Swiss Youth for Climate.

De plus, le changement climatique est la cause et la conséquence d’inégalités globales. Les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont inégalement réparties entre pays développés et pays en développement. Ces derniers, qui sont les plus touchés par les catastrophes, n’ont généralement pas les moyens d'en limiter les effets dramatiques. Il est donc crucial de traiter le problème de la justice climatique dans les mesures d’atténuation. Cette année, la COP devra donc être la conférence de concrétisation de l’aide des pays riches, tels que la Suisse, aux pays en développement. C’est pourquoi, en plus de politiques climatiques nationales ambitieuses, SYFC attend que durant la COP27, la Suisse fasse preuve d’un engagement significatif pour rediriger les flux d’investissements internationaux vers les régions du monde les plus affectées.

La politique climatique suisse doit progresser au plus vite!

Aujourd’hui, la loi CO₂, instrument de mise en œuvre du NDC suisse, est insuffisante pour limiter le réchauffement à 1.5 degré. La loi-cadre climat qui résulterait du contre-projet indirect à l’initiative des glaciers est déterminante pour le respect des objectifs climatiques et sortirait la Suisse du blocage politique actuel. En outre, dans le cadre de l’art.6 de l’Accord de Paris (marchés carbone), la Suisse utilise de manière excessive les compensations carbone à l’étranger, à travers plusieurs accords bilatéraux, pour contrebalancer ses propres émissions au lieu de privilégier des réductions en Suisse. Il est temps que la Suisse mette en place des mesures de réduction des émissions et des moyens financiers à la hauteur de l’urgence climatique actuelle.

Une finance climatique pour laquelle la Suisse doit assumer ses responsabilités

À la COP26, l’Écosse était le premier gouvernement à débloquer des fonds dans le cadre des mécanismes sur les "Pertes & préjudices" subits par les pays en développement. Le Danemark a été cette année le premier et seul État à le suivre. C’est un signal fort et la Suisse doit suivre ce chemin ! 

En ce qui concerne l’adaptation, les 100 milliards de dollars pour les pays en développement qui n’ont pas été atteints à la COP26 restent un enjeu urgent. Cette somme doit être revue à la hausse pour couvrir les besoins en protection contre les catastrophes naturelles. Les investissements pour atteindre les objectifs 2050 sont très largement insuffisants. Les fonds manquants s’élèvent à hauteur de 270’000 milliards CHF selon une récente étude de SwissRe. Jean-Valentin de Saussure, co-président de Swiss Youth for Climate explique:  "La Suisse est une place financière d’influence mondiale avec un impact climatique majeur. Une redirection massive des flux financiers vers des secteurs et activités sobres en carbone, ainsi que vers les pays en développement, est impérative. La  Confédération comme les acteurs privés en sont responsables."

Notre pays a les compétences, les technologies et les financements pour mener la lutte contre le changement climatique et prendre ses responsabilités vis-à-vis des pays en développement. "En plus d’investissements plus importants, la  Suisse doit dès maintenant s’engager de manière ambitieuse dans les négociations pour le transfert de technologies. Nous attendons du secteur privé qu’il participe activement à cette transition." souligne Aurélie Pollak, membre du comité de Swiss Youth for Climate.

 

COP27: Im Zeichen der Klimagerechtigkeit.

Zürich, 25.10.2022. Swiss Youth for Climate wird mit einer Delegation von 8 jungen Menschen an die COP27 Klimakonferenz in Sharm el Sheikh reisen. Als Vertreter der Schweizer Zivilgesellschaft werden sie internationale EntscheidungsträgerInnen zum Handeln bewegen und die schnelle Umsetzung von ehrgeizigen Klimaschutzmassnahmen einfordern.

Der letzte IPCC-Bericht hat es wieder einmal unterstrichen: Die derzeitige Klimapolitik, einschließlich derjenigen der Schweiz, ist bei Weitem nicht ausreichend. Seit der COP26 haben nur 21 von 197 Ländern neue Maßnahmen vorgelegt, mit denen sie gedenken, das 1,5 °C Ziel zu erreichen. "Die derzeitige Schweizer Klimapolitik führt uns bis 2100 in eine Welt mit 3°C Erwärmung und den damit verbundenen dramatischen gesellschaftlichen Auswirkungen. Man muss wissen, dass sich die Schweiz im Durchschnitt doppelt so schnell erwärmt wie der Rest der Welt. Die Folgen der Erwärmung treffen uns umso härter." präzisiert Alexis Balimann, Vorstandsmitglied von Swiss Youth for Climate.

Der Klimawandel ist Ursache und Folge globaler Ungleichheiten. Die Treibhausgasemissionen pro Kopf sind ungleich zwischen Industrie- und Entwicklungsländern verteilt, und letztere, die am stärksten von Katastrophen betroffen sind, haben in der Regel nicht die Mittel, um sich an neue Realitäten wenn es z.B. um die Häufigkeit von Extremwettern geht, anzupassen. Die diesjährige COP muss daher die Konferenz sein, auf der die Hilfe reicher Länder, wie der Schweiz, für weniger finanzstarke Länder konkretisiert wird. Daher erwartet SYFC, dass die Schweiz während der COP27 neben einer ehrgeizigen nationalen Klimapolitik auch ein bedeutendes Engagement zeigt, um die internationalen Investitionsströme in die am stärksten betroffenen Regionen der Welt umzuleiten.

Die Schweizer Klimapolitik muss so schnell wie möglich vorankommen!

Heute reicht das CO2-Gesetz nicht aus, um die Erwärmung auf 1,5 Grad zu begrenzen. Das Klimarahmengesetz, das aus dem indirekten Gegenvorschlag zur Gletscher-Initiative hervorgehen würde, ist entscheidend für die Einhaltung der Klimaziele und würde die Schweiz aus der derzeitigen politischen Blockade befreien. Darüber hinaus nutzt die Schweiz im Rahmen von Art. 6 des Pariser Abkommens (Carbon Markets) über mehrere bilaterale Abkommen exzessive CO2-Kompensationen im Ausland, um ihre eigenen Emissionen auszugleichen, anstatt Reduktionen im Inland voranzutreiben. Es ist an der Zeit, dass die Schweiz Massnahmen zur Emissionsminderung und finanzielle Mittel bereitstellt, die der aktuellen Klimadringlichkeit gerecht werden.

Eine Klimafinanzierung, für die die Schweiz Verantwortung übernehmen muss

Auf der COP26 war Schottland das erste Land, welches im Rahmen der Mechanismen zu “Loss & Damage” (finanzielle Unterstützung für Länder, die am wenigsten zur Klimakrise beigetragen haben, jedoch die stärksten Folgen erleiden) Gelder freigab. Dänemark war in diesem Jahr der erste und einzige Staat, der dem folgte. Die Schweiz muss deren Verantwortung gerecht werden und diesem Weg folgen. Was die Klimaanpassung betrifft, so bleiben die 100 Milliarden für die Entwicklungsländer, die auf der COP26 nicht erreicht wurden, weiterhin Priorität. Auch wenn diese Summe aufgebracht wird, reicht sie selbst heute nicht aus, alle klimabedingten Schäden zu kompensieren. 

Die Investitionen zur Erreichung der Ziele für 2050 sind mit 270'000 Mrd. CHF laut einer aktuellen Studie von SwissRe bei weitem nicht ausreichend. Ludwig Luz, Co-Präsident von Swiss Youth for Climate, erklärt: "Die Schweiz ist ein Finanzplatz mit globalem Einfluss und großen Auswirkungen auf das Klima. Eine massive Umleitung der Finanzströme in kohlenstoffarme Sektoren und Aktivitäten sowie in Entwicklungsländer ist zwingend erforderlich. Sowohl der Bund als auch die privaten Akteure sind dafür verantwortlich."

Unser Land verfügt über alle Kompetenzen, Technologien und Finanzmittel, um den Kampf gegen die globale Erwärmung anzuführen und seine Verantwortung gegenüber den Entwicklungsländern wahrzunehmen. "Die Schweiz muss sich ab sofort in den Verhandlungen neben Investitionen auch ehrgeizig für den Technologietransfer einsetzen und wir erwarten, dass der Privatsektor sich aktiv an diesem Übergang beteiligt", sagt Miklós Veszpremi, Koordinator für internationale Konferenzen bei Swiss Youth for Climate.